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75. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

Des diversions multiples et impérieuses ne l’empêchaient pas tout aussitôt de songer aux juges les plus difficiles, à Boileau, à lui-même, au genre humain ; et, dans cette prodigieuse fécondité, sa raison de plus en plus ferme, son observation de plus en plus profonde ne connurent ni les incertitudes d’un début, ni les fatigues d’un déclin. […] Au lieu de sauver qui se noie, il le plongera au plus profond. » Mais il veut pourtant faire savoir à tous son changement de fortune, « pour que ses flatteurs se pendent de dépit ». […] S’il faut plaindre le grand homme des douloureuses épreuves qu’il venait de traverser, peut-être y a-t-il lieu de ne point les regretter : car, en lui imposant un surcroît d’étude prudente et profonde, elles ne furent pas étrangères à la perfection de son œuvre. […] Or, chez Harpagon, le sentiment est sérieux et profond. […] Par là, il nous fait pénétrer au plus profond de l’abîme.

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