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14. (1825) Notice sur Molière — Histoire de la troupe de Molière (Œuvres complètes, tome I) pp. 1-

Que ce caractère de don Juan est profond ! […] Il ne faut point louer des conceptions aussi profondes, parce que les termes manquent à l’admiration. […] Quoi de plus pathétique et de plus profond que celui du Malade imaginaire ? […] Les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne ne voyaient ses succès qu’avec une profonde envie ; les gens de cour lui gardaient rancune pour les peintures qu’il avait tracées de leurs ridicules. […] Mais telle est la vérité profonde du portrait et la plénitude des détails, qu’à toutes les époques on a pu en montrer au doigt les originaux, et aujourd’hui encore le parterre se plaît à substituer au nom de Tartufe des noms contemporains.

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