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159. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Après donc avoir passé six bons mois dans cette cocagne et avoir reçu de M. le prince de Conti, de Guilleragues et de plusieurs personnes de cette cour des présents considérables, je commençai à regarder les côtés des monts ; mais comme il me fâchait de retourner en Piémont sans y amener encore un page de musique, et que je me trouvais tout porté dans la province de France qui produit les plus belles voix, aussi bien que les plus beaux traits, je résolus de faire encore une tentative, et pour cet effet, comme la Comédie avait assez d’appas pour s’accommoder à mon désir, je suivis encore Molière à Narbonne. » Voilà de l’histoire ; c’est de l’histoire par un poète ; mais les poètes sont les historiens du cœur humain, même quand ils se nomment d’Assoucy.

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