Il veut réformer le monde, comme il veut corriger Célimène, en lui jetant en face les plus énormes sottises ; et il est tout surpris de l’effet que cela produit ; et pour apprendre à vivre au genre humain, il lui rompt eh visière, il le privé de son agréable présence, il fuit au désert, et ce désert, il fait à Célimène cette grâce de ne le vouloir partager qu’avec elle, comptant sans doute, pour lui en adoucir les duretés, sur le charme de ses relations et sur les oignons crus de la Thébaïde. […] Que toutes les horreurs dont une âme est capable, A vos déloyautés n’ont rien de comparable, Que le sort, les démons et le ciel en courroux N’ont jamais rien produit de si méchant que vous.