Ne voyez-vous pas les guides heureux de ce siècle se tenir forts de ces principes et se pardonner leur impitoyable égoïsme ! […] Quoi qu’en disent les philosophes, cet amour est inné dans l’homme et sert de principe à la conscience. […] Or les facultés intellectuelles de la femme ne supportent pas le savoir : « La recherche des vérités abstraites et spéculatives, des principes, des axiomes dans les sciences, tout ce qui tend à généraliser les idées n’est pas du ressort des femmes ; leurs études doivent se rapporter toutes à la pratique ; c’est à elles à faire l’application des principes que l’homme a trouvés et c’est à elles de faire les observations qui mènent l’homme à l’établissement des principes. […] Cependant remarquez que, malgré les contradictions et la marche à l’aventure, ces pensées, ces sentiments plutôt se ramèneront bien tous au « principe », comme Rousseau aime à répéter ; ou plutôt sont dirigés, impressionnés, de plus ou moins près, de plus ou moins loin, par le même principe. Ce principe, quel est-il ?