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32. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

La monotonie et l’insipidité ‘des compositions ne sont alors que trop souvent relevées par l’assaisonnement de cette légèreté de principes, qu’il était du bon ton d’afficher pendant la première moitié du dix-huitième siècle, sous la régence et sous le règne de Louis XV. […] Tel devait être en effet leur sort ; car les principes sur lesquels ces écrivains se sont fondés, tendaient à détruire toute espèce de forme poétique, non pas seulement celle qui n’est que conventionnelle ; ils rappellent l’ours de la fable, qui tue son ami en voulant le débarrasser d’une mouche importune. […] Elle n’a pourtant d’autre fondement qu’un malentendu sur les principes de l’illusion et du naturel3. […] On voit clairement que Diderot a serré ses voiles, à mesure qu’il a fait par lui-même l’essai de ses principes. […] J’ai développé et réfuté les principes de Diderot dans un traité Sur le rapport des beaux-arts avec la nature, inséré dans le 5e cahier du journal intitulé Prométhée, publié par Léon de Seckendorff.

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