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31. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Il ne faut pas demander à la comédie ce qui n’est point de son ressort et suivre dans leurs scrupules exagérés ces rigoureux censeurs qui, appliquant au théâtre des principes d’un autre ordre, s’alarment des peintures hardies de la scène et de quelques saillies d’humeur gauloise qui sont les privilèges du genre. […] Ce principe une fois posé, ce n’est pas une faute de jugement que d’entretenir les gens d’aujourd’hui de contes un peu libres. » Ainsi c’est par respect des anciens qu’il va scandaliser les modernes. […] Si l’on ajoute à cet attrait de la réalité vivante le plaisir que cause le spectacle de l’humanité visible sous ces symboles animés, on aura les deux principes de l’intérêt universel qu’excitent Les Fables de La Fontaine.

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