/ 125
71. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Je ne vis jamais tant de bonté, tant de franchise et tant d’honnêteté que parmi ces gens-là, bien dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des princes qu’ils représentent tous les jours sur le théâtre. […] Pourquoi ceux qui jouent les princes ne se donneraient-ils pas des airs et des noms de gentilhomme ! […] c’était sa raison suprême, elle n’obéissait qu’aux rois et aux princes. Le sentiment du devoir lui disait que le prince par excellence était le public. […] Celle qui n’obéissait qu’au prince se soumit avec une dignité exemplaire quand Mlle Desmares reçut de Versailles l’ordre « d’étudier les rôles de Mlle Beauval dans le comique » pour doubler cette comédienne.

/ 125