Napoléon disait de Corneille : S’il eût vécu de mon temps, je l’aurais fait prince. […] Disait au roi Pyrrhus un sage confident, …………………………………………… Je vais, lui dit ce prince, à Rome où l’on m’appelle. […] Racine était courtisan quand Titus, se séparant de Bérénice, retraçait à Louis XIV le courage qu’il avait montré, l’empire qu’il avait eu sur lui-même, en éloignant Marie Mancini, dont il était fort amoureux et qu’il avait en la fantaisie l’épouser ; mais par cet acte de courtisan, il remplissait habilement un devoir de citoyen, et concourait avec Bossuet à dégager le jeune prince des chaînes de madame de Montespan, et à l’armer de sa propre vertu contre une passion désordonnée.