Elle répond au contraire : Vous pouvez suivre votre pensée : Ma main de se donner n’est pas embarrassée ; Et voilà votre ami, sans trop m’inquiéter, Qui, si je l’en priais, la pourrait accepter. […] je vous prie, Avant que de parler, prenez-moi ce mouchoir. […] Mais puisque la parole enfin en est lâchée, À retenir Damis me serais-je attachée, Aurais-je, je vous prie, avec tant de douceur Écouté tout au long l’offre de votre cœur, Aurais-je pris la chose ainsi qu’on m’a vu faire, Si l’offre de ce cœur n’eût eu de quoi me plaire ? […] Réduite enfin par l’inconcevable entêtement d’Orgon à ne plus savoir que faire : Ouvrez un peu la porte, dit-elle à Tartuffe, Et voyez, je vous prie, Si mon mari n’est pas dans cette galerie. […] Sortez, je vous prie, un moment, Et partout là-dehors voyez exactement Est-ce là un homme à qui l’on fait aisément prendre le change, ou qu’on détourne sans peine de son but ?