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264. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82

Rousseau, pour prendre les extrêmes parmi ses critiques, aient pu se méprendre sur ses pensées et ses intentions. […] Il condamne absolument Tartuffe 227, et le met aux prises avec un bourgeois sot et crédule, qu’on verrait sans pitié ruiné par l’imposteur s’il n’avait une femme et des enfants intéressants228. […] Dans toute la suite de la pièce, le ridicule excellent dont est couvert M. de Pourceaugnac fait qu’aux yeux du spectateur Sbrigani a raison, toujours raison, dans toutes les entreprises de son infâme industrie ; et, à la fin, on est si bien pris au charme de cette joyeuse corruption, qu’on entend sans indignation chanter par toute la troupe : Ne songeons qu’à nous réjouir : La grande affaire est le plaisir257 !

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