Lulli, qui avait composé la musique des divertissements, et même, dit-on, fait les paroles italiennes de la fin du premier acte, chanta le rôle d’un des deux médecins grotesques. […] Il lui en coûtait moins de faire quelque anachronisme ou quelque faute de costume : témoin La Princesse d’Élide, sujet des premiers âges de la Grèce, où il introduisit un fou de cour, quoique cette espèce d’office n’eût été créée que dans les temps de la barbarie féodale, dont elle était assurément bien digne. […] Ensuite, il est certain que, dans le divertissement de la fin du premier acte, et non pas de la fin de la pièce, Lulli représenta l’un des deux médecins grotesques : ainsi, il ne pouvait représenter Pourceaugnac, car il eût été, dans la même scène, poursuivant et poursuivi.