Son fils, dont il s’agit ici, fut élevé page de Monsieur (Gaston), frère du roi Louis XIII, duquel il devint un des Chambellans, vraisemblablement lors de son mariage, dont le contrat fut signé le 19 janvier 1630, avec Marguerite de la Baume, veuve d’Henri de Beaumanoir, marquis de Lavardin, gouverneur du Maine et du Perche et fille de Rostain de la Baume, comte de Suze et de Rochefort, maréchal-de-camp, et de Madelène de Lettes des Prés de Montpezat, sa première femme5. […] Le nom de Bejard resta cependant à la prétendue Armande-Grésinde, qui prend seulement le prénom de Grésinde, le 31 mai 1677, dans l’acte de célébration de son second mariage avec Isaac-François Guérin, en sorte qu’elle n’est pas d’accord avec elle-même en supprimant ici son premier nom de baptême. Lorsque son premier mari l’avait inscrite sur le rôle des acteurs, il lui avait donné le nom de mademoiselle Molière28 ; après son second mariage, elle fut inscrite sur le rôle de 1680, sous les noms d’Armande-Grésinde-Claire-Elisabeth Bejard, femme Guérin, reprenant ainsi le nom d’Armande, et en ajoutant deux autres. Si l’on veut se faire une idée nette de toutes ces variations, on observera que les prénoms sont inscrits ainsi : Armande-Grésinde, acte de mariage de 1662 ; premier enfant, 1664 ; second, 1665 ; Armande-Claire-Elisabeth Bejard, troisième enfant, 1672 ; Grésinde, mariage avec Guérin, 1677 ; Armande-Grésinde-Claire-Elisabeth, registre de La Grange, de 1662 ; liste de 1680 ; et, comme on va le voir, extrait mortuaire de la femme Guérin. […] Tome premier.