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151. (1900) Molière pp. -283

Je ne prétends pas non plus qu’au temps de Molière il n’y eût que des femmes opprimées, des enfants écrasés et des pères de famille despotes ; pas plus que je ne prétends qu’il n’y a maintenant nulle part, dans aucune classe de la société, de femmes malheureuses, ni sur qui pèse aucun joug trop dur. […] La preuve que Molière n’accepte pas les opinions de Chrysale, c’est qu’il les a mises sous une forme ridicule dans ce passage du rôle d’Arnolphe, pour qui certes il ne prétend nous inspirer aucune admiration. […] Je le crois bien ; mais est-ce que vous prétendez savoir et connaître toutes les passions dans lesquelles vous pouvez tomber, toutes les fautes que vous pouvez commettre, dans un autre âge de la vie ? […] Par là tu as rendu petit ce qui en soi était admirable ; tu as rabaissé ce que tu prétendais élever au-dessous même de ce qu’on estimait le moins. […] NAPOLÉON Prétends-tu que sans Hannibal je n’aurais pas reconquis l’Italie ?

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