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  L’autre, avec un visage morne et un air décontenancé, affecte une nonchalance d’esprit fort ;                                                                  Il blâme tout et ne sait rien,                                                                À tout il a réponse prête ;                                                  Car sans dire un seul mot, en secouant la tête                                                                D’un air Pyrrhonien,                                                  Il prétend réfuter le Théologien,                                                                Le Philosophe et le Physicien. […] Le Tartuffe de Molière va déjà bien loin ; mais il ne va pas plus loin que n’allaient les libertés de son temps, et, encore aujourd’hui, quand le comédien, avec un prétexte tout prêt, avance timidement la main vers le fichu ou les genoux d’Elmire, quand il s’en tient aux équivoques, aux subtilités, aux témérités de sa rhétorique originale, Elmire peut encore lui promettre d’oublier son incartade à la condition qu’il ne prétendra plus à la main de Marianne ; mais après une scène comme celle qui se passe à l’Odéon, après ces yeux ardents, cette violence de gestes et ce baiser, si Elmire souffre que Tartuffe demeure un jour de plus dans sa maison, elle cesse d’être une femme prudente et presque d’être une femme de bien. […] Boutet qui tient boutique en la rue ***, qui est nouveau seigneur de Franconville, à ce qu’il prétend. […] M. le donateur prétendit qu’il l’avait trouvé dans des fouilles qui furent faites à Paris, il y a environ 20 ans, et il donnait, pour appuyer son dire, des raisons d’autant plus écoutées qu’elles émanaient d’un homme considérable. — D’autre part, on disait que M.  […] Je ne mentionne que l’assertion selon laquelle les Hollandais pourraient prétendre à la gloire d’avoir été les premiers à imprimer une traduction de Molière.

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