On ne triomphe d’une femme ni par la colère ni par la raillerie, ni par les larmes, l’amour seul a raison de l’amour ; pouvait-il imposer une passion profonde à cette femme enivrée de sa beauté, à cette grande coquette qui avait une cour même à la cour, lui qui ne retrouvait que la jeunesse du cœur, l’éternelle jeunesse du génie, lui qui ne présentait plus à cette gourmande d’illusions que les soucis du travail, les pâleurs des nuits agitées, les rides de la cinquantième année. […] Signé : Du Croisy. » « Permis d’informer et ce pendant d’amener par-devant nous sans scandale ledit Robert Pioger, attendu le rapt mentionné en la présente requête. […] « Lorsque celle-ci se présenta pour le jouer, le parterre demanda Mlle de Brie avec tant d’instance, qu’on fut obligé de l’aller chercher chez elle. […] Et, en outre, elle la bardait par le soupçon, « Et comme elle lui aurait demandé pardon et qu’elle appréhende qu’elle lui ait fait un plus grand vol, il se trouve obligé de nous en rendre la présente plainte. » Il parait que Mlle Beauval connaissait bien la femme par cette appréhension d’un plus grand vol par celle qui s’était jetée à ses genoux. […] Et comme cette insulte, faite par une domestique, mérite punition et qu’elle ressent un grand étourdissement du coup qu’elle a reçu de ladite Legrand, elle se trouve obligée d’avoir recours à l’autorité de la justice pour lui être pourvu et de nous rendre la présente plainte. » Croyez-vous à ce « grand étourdissement » ?