Aussi s’était-il meublé comme un grand seigneur ; en 1670, Chalussay décrivait avec une admiration envieuse les splendeurs au milieu desquelles il vivait : Ces meubles précieux sous de si beaux lambris, Ces lustres éclatans, ces cabinets de prix, Ces miroirs, ces tableaux, cette tapisserie, Qui, seule, épuise l’art de la Savonnerie. […] Les raffinemens des précieuses, leur prétention de réduire « les flammes » A cette pureté Où du parfait amour résidé la beauté, tout cela lui parait un ridicule défi à la nature. […] La première inspire encore les Précieuses ridicules et Sganarelle, mais la seconde s’y montre déjà et elle devient prépondérante à partir de l’École des maris. […] Aussi voulait-il laisser le plus possible ses œuvres à leur destination, qui était de paraître aux chandelles, et avait-il pour le livre une répugnance marquée : on sait avec quelle force il l’exprime en tête des Précieuses ridicules et de l’Amour médecin. […] Il était, semble-t-il, l’ami des comédiens du Palais-Royal, quelque chose comme l’aumônier de la troupe ; homme précieux, car ils ne trouvaient pas facilement des confesseurs dans le clergé séculier : une lettre de Louis Riccoboni, leLéliode la comédie italienne, publiée par M.