Les Précieuses ridicules furent représentées, sur le théâtre du Petit-Bourbon, le 18 novembre 1658. […] Antoine Baudeau, qui se demandait ce qu’il fallait attendre de cet homme, a dû être fort surpris lorsque l’auteur des Précieuses ridicules s’est transfiguré en celui du Misanthrope, si tant est qu’il ait compris le Misanthrope plus que les Précieuses. […] On a eu tort de comparer le Gorgibus de Sganarelle à celui des Précieuses ridicules. […] Ce fut la continuation de la bonne comédie, dont les Précieuses Ridicules avaient été le coup d’essai. […] La Comtesse d’Escarbagnas, moins la verve d’exécution, est le pendant des Précieuses ridicules.