/ 142
17. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

Cette distinction, je le répète, il suffit d’un peu de bon sens pour que chacun la fasse naturellement, sans effort, toujours conduit et averti par l’auteur depuis le commencement jusqu’à la fin. […]   L’amour propre tient assez de place dans le monde pour qu’un prétendu moraliste ait voulu qu’il soit le mobile de toutes nos actions153. […] Comme il touche, dans la personne de Philinte 157, cette indulgence équivoque bien différente du dévouement de Cléante 158, inspirée moins par bienveillance réelle que par prudent intérêt, et trop voisine de l’indifférence égoïste pour que le moraliste ne la condamne point159 !

/ 142