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13. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IX. » pp. 180-200

Elle s’indigne de sa foiblesse, & dit au monstre qui la persécute de se rendre visible, pour qu’elle puisse le combattre avec ses dards. […] Polilla trouve un secret excellent pour que la Princesse ne fuie plus les deux Princes : il veut qu’on l’enferme dans une tour, qu’on la laisse quatre jours sans lui donner à manger, que le Prince de Béarn & Don Gaston passent ensuite devant elle, l’un avec six poulets & deux pains, l’autre avec un gigot ; loin de les fuir, elle courra après eux. […] Il se peut très bien que Moliere, en composant la scene, se soit rappellé les vers italiens ; mais l’imitation n’est certainement pas assez marquée pour qu’on puisse prononcer là dessus.

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