Il fait le mal, uniquement pour le plaisir de faire le mal ; il n’aime personne, il aime l’intrigue ; il se fait un point d’honneur de passer, aussi près que possible, de la potence et des galères sans être jamais ni pendu ni forcé de ramer. […] Il n’y a rien de heurté dans cet admirable dialogue de Molière ; au contraire, il tire toujours le plus merveilleux parti possible de toutes les idées comiques. […] Célimène, dont il ne prononce pas le nom, une seule fois dans toute la pièce, comme si la chose était possible ! […] À peine, sur quatre ou cinq cents qui se hasardent à cette lutte désespérée contre ces grands rôles d’Alceste et de Célimène, il en reste un à peu près possible. […] Qui veut parler longtemps au public doit s’habituer à tirer le meilleur, et le plus grand parti possible d’une idée heureuse, et c’est en ceci que Marivaux excellait.