Si Boursault écrit le Portrait du Peintre, c’est pour complaire à des gens « auxquels il ne pouvait rien refuser29. » Et Jean Loret, cette année-là même, déclare que s’il n’ose pas trop parler, « ni bas ni haut, » de théâtre, c’est qu’il en a reçu l’avis impérieux30. […] « Il répondit que c’étaient railleries ; il prend Charpy pour le meilleur ami qu’il ait. » On avouera qu’il est difficile de ne pas voir, avec les sa vans éditeurs de Tallemant et de Molière, non seulement dans cette anecdote toute l’intrigue et tous les personnages36 de la pièce de Molière, mais encore dans ce Charpy le personnage véritable qui a dû « fournir le plus de traits » au portrait de l’imposteur galant. […] Rigal l’avouent40, — aussi importante au moins, aux yeux de Molière, que le portrait de Tartufe, — sinon plus.