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90. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

C’est que la peinture de nos passions nous touche encore davantage que le portrait de nos ridicules ; c’est que l’esprit se lasse des plaisanteries et que le cœur est inépuisable. […] Ce qui suit, c’est la comédie des Fâcheux, cette revue des ridicules de la cour, cette excellente satire dialoguée, cette galerie de portraits pris sur le vif dans une antichambre de Versailles. […] L’on remarque aisément leurs postures, l’on entend leurs discours, l’on voit leurs habits, et l’on peut, sans beaucoup de peine, venir à bout de leur portrait. […] On veut que ces portraits ressemblent ; et vous n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle. […] Boursault composa Le Portrait du peintre ou la Contre-Critique de L’École des femmes.

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