Le moraliste, dans les portraits qu’il trace, distingue le bien et le mal pour enseigner à fuir l’un et à rechercher l’autre : l’auteur dramatique les met en contraste lumineux pour exciter les émotions, et s’inquiète médiocrement d’être vrai, pourvu qu’il soit émouvant19. […] Boileau, peintre élégant de portraits, ne comprenait pas que des grimaces pussent être artistiques, sublimes même.