Mais quelques poètes, et même le plus grand nombre, ont altéré la comédie en y mêlant un élément tragique ? […] L’enfance est gaie ; mais combien d’hommes, combien de poètes ont su conserver ou rappeler les joyeux celais de rire de l’enfance ? […] la même chose se passe dans la république des lettres : une cité nombreuse de poètes se contente d’exprimer un type inférieur, une idée abaissée de la comédie ; une cité de poètes d’élite cherche à réaliser le type absolu, l’idée normale de la comédie, et l’un d’eux a réussi. […] La France, sans s’en douter, possède le vainqueur de ce vainqueur de tous les poètes comiques. […] Ce dernier poète était en effet l’avant-coureur de la nouvelle comédie.