Le Poète devait mourir sous le bâton, ou du moins en avoir tant de coups, qu’il se souviendrait toute sa vie d’avoir versifié. […] Il n’y avait pas un Poète qui n’en eût fait ; mais il y en eut peu qui réussirent. […] Mais ses ennemis, qui avaient fait tous leurs efforts inutilement pour rabaisser son mérite pendant sa vie, s’excitèrent encore après sa mort pour attaquer sa mémoire ; ils répétaient toutes les calomnies, toutes les faussetés, toutes les mauvaises plaisanteries que des Poètes ignorants ou irrités avaient répandues quelques années auparavant dans deux pièces intitulées : Le Portrait du Peintre, dont j’ai parlé, et Elomire Hypocondre, ou les Médecins vengés.