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19. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

» Est-ce qu’un poète a jamais préféré le vice honteux au vice aimable ? […] Tant que vous voudrez, Molière est un poète comique, le plus grand de tous les poètes comiques, mais il n’a rien fait de naïf. […] Récemment encore, le roi venait d’écrire le nom de Molière sur cette glorieuse liste de gens de lettres et de savants, honorés des libéralités de Sa Majesté, et le poète s’était empressé de remercier le roi, à la façon d’un poète comique pour qui tout est sujet de comédie et même un compliment. […] Vous avez aussi dans L’Impromptu un méchant poète, un marquis ridicule, un homme raisonnable comme Philinte. Et quelle merveilleuse habileté de ce poète, qui allait frapper ce grand coup du Misanthrope, d’essayer en même temps et ses comédiens et son public !

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