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71. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

cinquante ans plus tard, dans ce même palais de Versailles qui était la citadelle imprenable de cette royauté d’Asie, le peuple arrivait qui s’emparait du roi et de la reine de France, et qui les emportait eux, leur famille, et la couronne de tant de rois, pour tout briser sur un échafaud sanglant et sous la hache des bourreaux ! […] Notre lecteur se contentera de beaucoup moins, je l’espère, et s’il veut mademoiselle Mars tout entière, eh bien, qu’il la cherche çà et là, répandue à chacune de ces pages, et des pages qui viendront, plus tard, comme on ramasse, dans un jardin cultivé sans ordre, les diverses fleurs dont se compose un bouquet ! […] c’est la règle qui devrait gouverner tous ceux qui veulent atteindre au véritable langage attique42: « On ne manquera pas, disait le Feuilleton, de remarquer dans les biographies qui viendront, plus tard, de cette artiste inimitable, qu’elle est morte un jour du mois printanier dont elle portait le nom, et que le marronnier du 20 mars, en signe de deuil, ne s’est pas couvert, ce jour-là, de ces fleurs accoutumées que le peuple de France acceptait comme un souvenir de la glorieuse et éphémère rentrée de son Empereur.

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