Un peu plus tard, il m’est venu une première bonne fortune qu’on m’apporta pour rien, pour un billet de mille francs : cinq cents dessins aux trois crayons, à la sanguine, à la mine de plomb, portant la date certaine du temps de Louis XIV et de la Régence, toute la troupe de Molière, tout l’opéra de Lulli, tout le Théâtre français, toute la Comédie italienne. […] Il ne serait pas imposable que plus tard, dans ses pérégrinations avec Molière de 1647 à 1650, elle n’eût suivi à Naples le comte de Modène qui y fut entraîné par le duc de Guise à la chute de Masaniello. […] Ce fut à ce point que quarante ans plus tard, Mlle de Brie jouait encore les Agnès ; ses camarades la trouvèrent décidément trop jeune et donnèrent son emploi à Mlle du Croisy. […] Il ne faut pas douter que plus tard, s’il s’est sérieusement brouillé avec Racine, c’est parce que Racine lui enleva la Du Parc, qui n’était pas seulement de la troupe de son théâtre, mais qui était de sa maison. […] nous saluerions d’un sourire le célèbre Saint-Germain et le célèbre Gillot qui gardent la porte, deux vraies cariatides ; comme nous donnerions avec joie notre menue monnaie à la receveuse Mlle de Létang — plus tard la femme de La Grange — pour faire contrôler notre billet par Nanon !