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93. (1802) Études sur Molière pp. -355

Les scènes. — Moins animées par la rapidité de l’action, que par le charme d’une conversation fine, délicate, pleine de sel et d’épigrammes mordantes, mais sans âcreté. […] , ces vers, si pleins de sentiment, ne deviennent-ils pas niais et ridicules ? […] L’Avare, la tête pleine du larcin qu’on lui a fait, croit que Lyconide est le voleur de son trésor, et qu’il le prie de lui en faire un dom ; d’un autre côté, Lyconide pense que l’affront fait à Phédrie est la cause du désespoir de son père. […] La diction. — Vive, pure, agréable, pleine d’images. […] Le genre. — Farce de caractère, disent quelques commentateurs ; nous serons plus justes, et, de notre plein pouvoir, nous supprimerons la première épithète.

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