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118. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

L’intérêt est pour la femme honnête et sensée qui gémit des désastreuses folies de son mari, sans pouvoir les empêcher ; il est pour la jeune fille aimable et sensible qu’un père extravagant veut sacrifier à sa chimère ; il est, enfin, pour le jeune homme plein de franchise et d’amour, dont cette même manie repousse l’ardente et honorable poursuite. […] comment une farce, pleine de sel et de gaieté sans doute, mais privée de cette vérité, de cette profondeur d’observation, qui font du théâtre un miroir de l’homme et de la société, serait-elle venue, pour ainsi dire, séparer deux admirables peintures de caractères et de mœurs, si Molière, en la composant, n’avait cédé à d’autres suggestions qu’à celles de son génie, n’avait obéi à d’autres intérêts qu’à ceux de sa gloire ?

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