Parmi les pères de Molière, les uns, comme Pandolfe et Anselme, sont traités par leurs fils et leurs valets de vilains et de benêts 666 ; et n’est-ce pas encore nommer trop honnêtement ces Vieillards lubriques et avares667, qui ne songent, sur leurs vieux jours, qu’à l’argent dont ils ne jouissent pas, et aux plaisirs pour lesquels ils ne sont plus faits668 ? […] Qu’on se rappelle les pères de Térence707, et même quelques pères de Plaute708, et qu’on dise s’il n’y a pas plaisir à voir la discrète assiduité, l’inquiète sollicitude avec laquelle ils suivent la conduite de leurs fils entrant dans la vie ; si l’on n’est pas touché de la sage ardeur qu’ils déploient à les rendre bons et heureux ; si l’on ne respecte pas le soin jaloux qu’ils mettent à s’entourer pour leurs vieux jours d’une famille aimante ?