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149. (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246

Cela n’empêchera pas Racine d’écrire plus tard, en parlant de Corneille et de Louis XIV : « La France se souviendra avec plaisir que, sous le règne du plus grand de ses rois, a fleuri le plus grand de ses poètes. » Eh ! […] Molière, comme Lulli, contribuait aux plaisirs du roi, et c’est surtout à ce point de vue égoïste que Louis XIV semble les avoir associés dans ses regrets. « Il n’y a pas un an, écrivait Grimarest en 1706, que le roi eut occasion de dire qu’il ne remplacerait jamais Molière et Lulli. » On voit jusqu’au bouffon Scaramouche, de mœurs fort scandaleuses, jouir auprès de lui d’une sorte de faveur : c’était quelque chose que de réussir à amuser le grand roi. […] Bien donc, dit-il : il me fera plaisir. » Ce fut à la reine qu’on le dédia, car le roi mourut entre deux. » Tome III, p. 71.

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