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126. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Quand par hasard les chandelles allaient trop bien, quelque bon plaisant du parterre, enflant sa bouche d’une façon démesurée, soufflait sur la chandelle… et c’était une nouvelle occasion de rappeler Joubert. […] C’est un spectacle à la fois plaisant et grotesque, triste et gai, et dont on ne peut jouir complètement que quelques jours avant le jour de Pâques. […] À l’instant même, ils oublièrent, les ingrats, Le Misanthrope, Les Femmes savantes, Tartuffe, tous ces chefs-d’œuvre sérieux, pour les comédies plaisantes que leur promettait Regnard. […] Suivez-le, si vous voulez, dans toutes ses inventions, si plaisantes qu’elles tiennent du délire, et vous reconnaîtrez, à chaque scène, le plus facile, mais aussi le moins scrupuleux des poètes comiques. […] Jamais sujet plus triste et cependant jamais sujet plus rempli de gros rire n’avait été inventé ; jamais, que je sache, on n’avait fait d’un cercueil un tréteau plus plaisant.

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