Je m’en plaindrai, ajouta-t-il : en bonne police on doit réprimer l’insolence de ces gens-là ; ce sont les pestes d’une ville ; ils observent tout pour le tourner en ridicule. » L’ami, qui était homme de bon sens, et bien informé, lui dit : « Monsieur, si Molière a eu intention sur vous en faisant le Cocu imaginaire, de quoi vous plaignez-vous ? […] — Je vous avoue à mon tour, lui dit son ami, que vous êtes plus à plaindre que je ne pensais ; mais il faut tout espérer du temps. […] « Ne me plaignez-vous pas, leur disait-il un jour, d’être d’une profession et dans une situation si opposées aux sentiments et à l’humeur que j’ai présentement ? […] J’y trouve à redire, je m’en plains. […] Ils n’en voulaient point, disaient-ils, parce qu’elles les désuniraient. » On ne peut s’empêcher de plaindre et d’admirer ces pauvres gens, et l’on dirait volontiers de leur amitié ce que Molière a dit de la vertu : Où diable va-t-elle se nicher ?