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139. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Personne ne peut sans doute se plaindre un système théâtral qui nous a donné Cinna et Athalie ; mais l’imagination cependant aime à se représenter ce qui eût été si un Corneille ou un Molière, dégagés de toute obligation classique, n’eussent écouté comme Shakespeare que leur propre génie, et se fussent abandonnés à toute la liberté de l’invention. […] N’est-ce pas encore celui dont nous avons ri d’abord, que nous avons plaint ensuite, celui qui a été trompé, abandonné, mais dont l’âme est supérieure à tout ce qui l’entoure et qui ne souffre que de cette supériorité même ?

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