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99. (1852) Légendes françaises : Molière pp. 6-180

Qui n’eût voulu le voir avec sa troupe et tout son attirail de théâtre : costumes, décorations, engins de toutes sortes, voyageant par le coche, à pied, à cheval, en bateau, quelquefois en charrette, par les chemins et les campagnes d’alors, faisant remarque de tout sur son passage, et apprenant jusqu’aux patois des pays qu’il traverse ? […] Molière le dit fort bien : Nos troubles l’avaient mis sur le pied d’homme sage ; Et pour servir son prince il montra du courage. […] « Il était, dit un contemporain, tout comédien depuis les pieds jusqu’à la tête. […] Vous êtes un insolent qui perdez le respect; si j’ai voulu vous permettre de monter dans mon carrosse, je ne le veux plus; je suis le maître, et vous irez derrière ou à pied. […] me faire aller à pied à présent que je suis vieux, et que je vous ai bien servi si longtemps !

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