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77. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

« On craint de la mettre au jour, de peur d’être regardé comme le défenseur de ce que la religion condamne, encore qu’elle n’y prenne point de part et qu’il soit aisé de juger qu’elle parleront autrement si elle pouvait parler elle-même. » L’auteur de la réponse s’élève aux considérations les plus élevées ; et, après avoir suivi pied à pied son fanatique adversaire, il démontre jusqu’à l’évidence ce qui a été avancé dans, cette notice ; il prouve que la coterie des faux dévots n’attaquait dans la comédie du Festin de Pierre que la comédie de L’Imposteur. […] Molière en a forcé les portes ; il a saisi l’hypocrite jusque sur les marches sacrées, il l’a mis à nu au pied de ces mêmes autels qu’il profanait par ses vices, et en présence de la foule qu’il trompait par ses grimaces. […] Lemercier dans son Cours de Littérature ; quelle délectation cruelle à se retracer la mort d’un homme de génie, qui expira non sur la scène, mais dans les bras de deux religieuses, sœurs de la charité, dont il avait toujours pris soin, qui furent inconsolables de sa perte, et qui se jetèrent en pleurant aux pieds des gens d’église pour en obtenir une sépulture refusée à leur bienfaiteur !

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