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165. (1910) Rousseau contre Molière

Sur ce pied vous aurez de l’occupation Et vous en trouverez souvent l’occasion. […] Cela, très certainement, lui était plus facile avec d’autres pièces du même auteur et puisqu’il y en avait d’autres… Il est possible même que Rousseau n’ait pas pris Don Juan très au sérieux, Don Juan, pièce tirée de l’espagnol, très vite mise sur pieds pour les besoins, alors très pressants, du théâtre et à laquelle Molière n’avait pas attaché sans doute une très grande importance. […] L’ambition désordonnée qui se sacrifie des vies humaines par milliers, le fanatisme, l’insolence des financiers, la platitude des courtisans, la calomnie, la brutalité, l’insensibilité des grands à l’égard du peuple, les basses complaisances des pieds plats, l’envie, l’intrigue, la malhonnêteté en affaires, l’égoïsme, l’esprit vindicatif, la férocité, le jeu ; j’en oublie.

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