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91. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

Ce n’est pas le lieu non plus de raconter l’histoire de cette pièce, dont la représentation fut une affaire d’Etat, non-seulement du temps de Molière, mais de nos jours78. […] Là aussi est la supériorité de la pièce de Molière sur celle de Plaute. […] C’est le tableau de l’avarice, non pas chez le pauvre qui enfouit furtivement quelques pièces d’or sous son foyer sans feu107, mais chez le riche bourgeois, dans sa grande maison, où il pourrait vivre avec aise et honneur, entouré d’une heureuse et aimante famille, dont il devient la honte et presque la perte108. […] VI, sect. 5 ;   Napoléon, Mémorial de Sainte-Hélène : « Cette pièce présente, à mon avis, la dévotion sous des couleurs si odieuses, une certaine scène offre une situation si décisive, si complètement indécente que, pour mon propre compte, je n’hésite pas à dire que si la pièce eût été faite de mon temps, je n’en aurais pas permis la représentation. » (Cité par Ch. […] 1653. — Celte pièce, relativement saine au point de vue du bon sens, paraissait à l’époque de la grande mode des suicides d’amour, nécessaires dans tous les romans, et multipliés dans Mélite de P.

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