Horace conclut de son poème de L’Iliade que les peuples paient toujours les sottises des rois; c’est la conclusion de toutes les Histoires. […] Mais comme le peuple est partout le même, ce sujet n’eut pas moins de succès à Paris sur le théâtre d’Arlequin. […] Le reproche est fondé : nous avons vu quelle excuse pouvait avoir l’auteur, obligé de travailler pour le peuple. […] Il voit tout le peuple attroupé autour de ce scélérat, qui avait su, à force de grimaces, se donner dans Séville la réputation d’un saint. […] Il faut entendre ici Scarron: on jugera mieux l’usage que Molière a fait de ce morceau : « Il le releva de terre où on l’avait jeté, l’embrassa et le baisa, tout plein qu’il était de sang et de boue, et fit une réprimande au peuple.