Ces deux personnages accessoires ne font pas seulement l’exposition ; ils occupent le premier acte tout entier. […] Aristote veut qu’aucun personnage tragique ne soit absolument vertueux ; et ce devait être la première loi d’un art qui a pour objet de peindre la nature humaine. Il est peut-être plus nécessaire encore qu’aucun personnage comique ne soit entièrement exempt de vice ou de ridicule. […] En langage de littérature dramatique, on appelle l’honnête homme de la pièce, non pas précisément le personnage le plus vertueux, mais le personnage qui, étant exactement opposé à celui dont on joue le vice ou le ridicule, obtient au dénouement le triomphe dû à la probité ou à la raison. Dans Le Bourgeois gentilhomme, quel est le personnage qui réunit ces deux conditions ?