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98. (1900) Molière pp. -283

Nous n’en savons rien, et, à vrai dire, il semble permis d’en douter. […] Sans y donner pleinement les mains, n’est-il pas permis, n’est-il pas sage d’en tenir compte pour ce qu’elles ont de subtilement observé, et de suggestif, après tout ? […] Dans ce combat, quand il l’a fallu, il a usé de moyens brutaux, de brutalités terribles ; par exemple, quand il fait dire à Angélique de Sotenville, en manière d’excuse de tout ce qu’elle se permet, que son père l’a mariée malgré elle. […] Je ne voudrais pas faire d’apostrophes trop directes, mais je puis m’en permettre quelques-unes, puisque, aussi bien, j’en ferai à tout le monde. […] Cette lecture est saine, en somme, pour tous les âges, surtout pour les jeunes gens de l’un et de l’autre sexe, quoi qu’il puisse s’y trouver, aujourd’hui, de détails d’une crudité et même, comme je me suis permis de le dire au début, d’une immoralité qui choquent et révoltent légitimement.

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