vous n’y pensez pas ; Je n’ai lu de mes jours que dans des almanachs. […] Mais peut-il penser que Léonore, en allant chez Valere, veuille passer aux yeux de son amant pour Isabelle, tandis qu’il n’y a pas l’ombre de ressemblance entre elles deux ? […] Sganarelle peut-il penser qu’un amant se méprenne si lourdement ? […] Comment Léonore auroit-elle pu penser qu’en contrefaisant, avec son amant, la voix d’Isabelle, & lui donnant des espérances sous son nom, elle feroit tourner sur elle l’attachement qu’il a pour sa sœur ? […] J’ose même penser que, de cette façon, le comique ne perdra rien de sa vivacité, puisque Sganarelle rit toujours d’un malheur qu’il essuie, & presse également un hymen qui le mettra au désespoir.