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172. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Nous verrons ce qu’il faut penser de cette attribution, comme de celle des Lettres elles-mêmes à Melle Poisson. […] Moliere avoit été fort estimé du roi Louis XIV qui le gratifia de plusieurs pensions. […] Tout le temps que Moliere donnoit à la composition de ses pièces, ou à leurs représentations, ne l’empêchoit pas de penser à la philosophie et aux philosophes ses amis, dit M. de Grimarest‌ 45 : car il le présente toujours, aux yeux du lecteur, comme un philosophe. […] Les seigneurs de ce temps-là se signalèrent aussi en libéralités, car, soit pour faire leur cour au premier ministre, soit pour récompenser le mérite de ce fameux comédien, ils lui donnèrent presque tous des pensions, ce qui fit à Mondory environ huit ou dix mille liv. de rente, dont il joüit jusqu’à sa mort, arrivée vers l’an...

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