Vacherot, pense à peu près comme l’Académie. […] Je l’avoué, non comme un philosophe qui pose orgueilleusement des bornes à la science humaine,, mais en homme de bonne foi qui pense que la science humaine peut résoudre au moins la question de la critique littéraire, qui confesse sa propre ignorance sans y condamner l’univers, et qui ne demande pas mieux que d’être instruit. […] Mais, faute d’y penser, faute de comprendre assez l’importance de cette remarque, notre critique tombe à chaque instant dans l’injustice ou dans la banalité. […] La véritable personne de goût, c’est cet homme poli ou mieux encore cette femme aimable, qui se sert de sou intelligence sans savoir comment, de même qu’elle respire sans y penser.