Après l’irréparable ruine des charmes du corps, que reste-t-il des grâces du cœur, quand enfin on est réduite à entrer dans la confrérie de celles « qui pensent être les plus vertueuses personnes du monde pourvu qu’elles sauvent les apparences ; qui croient que le péché n’est que dans le scandale396, » Et couvrent de Dieu même, empreint sur leur visage, De leurs honteux plaisirs l’affreux libertinage397 ? […] On doit surtout un respect profond à Molière, pour avoir compris et montré cette vérité mystérieuse de l’union intime de la femme et de l’honneur, qui fait penser à la gracieuse légende de l’hermine.