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58. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Il ne laisse que sa vie aux.ronces du rude chemin, où sa pensée, en revanche, se fait plus forte, son âme plus haute. […] Ses pensées sont amères, mais le miel est sur ses lèvres, et tout s’adoucit en y passant. […] ou se plaisait-on, en les répandant, à dénaturer la pensée de Molière pour en exagérer l’audace ? […] Toute idée dans ces âmes franches et loyales est une conviction, une volonté, enfin une pensée d’action. […] Il prend un à un tous les chagrins accumulés au fond de son cœur, et dont la somme accablante pèse d’un si grand poids sur sa pensée.

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