On pourrait lui appliquer l’éloge qu’il fit de Mignard, dans une épître où il célèbre ainsi les vertus de la fresque, cette peinture dont la grâce Se conserve un éclat d’éternelle durée, Mais dont la promptitude, et les brusques fiertés Veulent un grand génie à toucher ses beautés. […] Car, après Le Menteur, qui ne mettait en scène qu’un travers de l’esprit, et Les Précieuses ridicules, où ne fut esquissée qu’une manie passagère, elle inaugura la comédie de mœurs et de caractères, c’est-à-dire la peinture définitive du cœur humain et de la société. […] La statuaire et la peinture deviendraient suspectes d’offenser la pudeur, le théâtre d’exciter les passions, la satire d’être contraire à la charité, l’éloquence et la poésie de farder la vérité, ou de faire aimer le mensonge. […] Mais, loin d’y perdre, la peinture de son avarice ne fera qu’y gagner. […] La peinture à l’huile.