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16. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

Il y a, en effet, une peinture du cœur qui en est plutôt une analyse, une anatomie ; et cette peinture toute en traits légèrement indiqués, en menus détails, que nous admirons par exemple dans les romans de Mmede La Fayette, ne convient guère à l’esthétique du théâtre. La peinture de Molière, non seulement exagère à dessein, en l’accentuant par la suppression des nuances qui l’estomperaient, le caractère principal de son héros, mais elle choisit, elle invente des détails susceptibles de donner au public une impression à la fois immédiate et saisissante de la réalité.

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